08 novembre 2009

Recherche sweet home déspérement : Away We Go

Il y a des films qui éblouissent, érigés au rang de nos chef-d'œuvres personnels dès l'apparition du générique de fin. D'autres qui nous font regretter amèrement nos 10 euros (en)volés.
Et puis il y a des films comme "Away we go". Qui ne sentent pas les gros moyens, et qui racontent une histoire qui sonne bien. Une sorte de chanson folk à la guitare, de chocolat chaud un jour pluvieux... Bref, un film qui fait du bien par où ça passe. Sans pour autant en faire trop. Le charme, probablement.

Ici l'histoire est celle de Burt et Vérona, couple pétri d'amour mais joyeusement largué à la veille de la naissance de leur fille, et animé par le désir de trouver leur foyer. L'herbe, dit-on, est souvent plus verte ailleurs.

Présenté comme ça, on devine à 3 kilomètres le truc débordant de bons sentiments, l'histoire d'amour simplette qui s'étale. Erreur. Car le réalisateur est un spécialiste du couple passé à la moulinette, Sam Mendes.
Et si , dans "American beauty", l'institution du mariage était disséquée au sein de la jolie maison à barrière blanches, ici, elle est servie à table chez les autres. S'en suivent un défilé de pétages de plombs, d'apparences trompeuses, d'anecdotes délectables, soulignées par des dialogues qui font mouche.
Away we go est finalement un raod trip qui oscille entre douceur et touches acides, où tout est à la fois fou et très réel, une petite pépite de sur les relations humaines, loufoque comme il faut.
Je ne sais pas si d'un point de vue professionnel ce film est un grand film. En tout cas, mes 10 euros ne me manquent pas.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire