27 février 2009

Le blues de la business woman (qui n'en est pas une)

Parce que les temps sont durs, qu'on ne nous le répète apparemment jamais assez (si quelqu'un avait tenté d'hiberner jusqu'ici, sait-on jamais, c'est la criiiiiiise avec un grand hiiiiii)... ce soir j'ai le blues.

Le blues d'avoir choisi un métier qui me passionne mais qui est déjà précaire par nature et de plus en plus difficile à réaliser. Le blues d'être encore considérée comme une jeune diplômée qui ne souhaite pas, elle, se mettre en soldes, celui de voir les rangs des SBF ("sans boulot fixe") grossir de 90.200 nouveaux adhérents le mois dernier...
Le blues que mes cheveux ce soir me donnent tout bonnement un air de cocker ... mais ça c'est une autre histoire.

Bref, moi qui avait toujours cru qu'en travaillant bien depuis la petite enfance je serais couronnée non pas d'argent, mais de réussite (les Rolex ne sont pas les carottes de tout le monde), je dois bien admettre que les règles du jeu ont depuis bien changé.

Le blues donc.
Et comme si cela ne suffisait pas, voila que ma chère boite mail, le point G-mail de mon activité se met lui aussi a me narguer, sournoisement j'ose dire.
Les publicité dîtes "intuitives" qui se basent sur nos écrits, me parlent aujourd'hui de chasseurs de têtes: "Rejoignez nos recruteurs et gagnez jusqu'à 50K euros par an.
Si ça, ça ne s'appelle pas du complot...

Ha j'aurais voulu moi aussi être une artiste.... mais... j'aurais été encore plus... enfin encore moins... enfin je ne le suis point, officiellement parlant.

L'antidote?
Je ne vois, ce soir, qu'une échappatoire: m'auto préconiser une soirée hors de la réalité, avec bonne compagnie et la cérémonie des Césars en fond visuel.
Quitte à me remettre au charbon dès lundi, je peux toujours rêver d'étoiles ce soir.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire