10 juillet 2010

Torpeur et sudation

Planquez vos grand-parents, la canicule est là.
Entre la sueur, les nuits d'un genre tropical et la déshydratation qui guette, l'été devient "caliente". Et au passage nous donne l'air aussi frais qu'une merguez restée trop longtemps sur le grill (notez la thématique "estivale" utilisée ici). Bref, après s'être plaint d'un mois de mai norvégien (enfin vous hein... moi j'ai des circonstances atténuantes... ok je sors), nous voila sous le coup d'un mois de juillet torride. Et mou.
Qu'à cela ne tienne. Devant toutes nos mines déconfites et nos commentaires regorgeant d'originalité (le "oh la la il fait chaud" à la Evelyne Dehlia arrivant prem's) il était peut-être utile de dresser une petite liste des avantages de cette parenthèse brûlante. (Oui je suis une fille à liste).
Alors hop, dressage : en temps de canicule...

1.On se réveille à l'aurore, à la fraîche. Pas sûr que ce soit un avantage, mais au moins on a le temps d'aller se chercher des viennoiseries ou le journal et on en est assez content (parce que le reste de l'année on écrase joyeusement jusqu'au réveil)
2. L'apéro devient un  mode de survie (on parle de Perrier tranche évidemment ici, d'hydratation). Refuser = danger, ça on l'a bien intégré.
3. De même, les sorbets et crèmes glacées nous servent à rafraichir l'organisme (va falloir que je vérifie ça scientifiquement quand même)
4. Quand on ferme les volets de sa chambre pour contrer la chaleur (en "cabane" comme on dit dans le sud) on à l'impression d'être en Espagne ou en Sicile (même si dehors c'est Melun).
5.A l'appart' c'est Ibiza, cheveux aux vent (du ventilo), naturisme (ou culotte) (je vous rappelle que les volets sont en cabane) et baignade (douches, en fait)
6. La ville entière marche au ralenti,  dans une certaine torpeur et semble avoir gagné en moiteur zen. Bref elle est en "pause". Et ça fait du bien.
7. On voit son boss en bermuda, et ça détend franchement l'ambiance.
8. On vient aussi en tongs au boulot, en tout cas en tenue plus légère (désolée pour ceux qui bossent dans une banque) et on parle voyages avec ses collègues. ( et du coup le boss en bermuda se pointe pour savoir ce qu'on fout bordel de crotte)
9. On passe son temps libre dans des salles de ciné pour la fraîcheur et on rattrape son retard culturel (et on se renseigne avant, car sans clim on risque aussi le malaise collectif). Même version au musée.
10. Pris d'une langueur sans précédent (genre la pub pour Pulco) on fait davantage de siestes et donc selon le contexte davantage de sieste à deux... Et finalement on comprend mieux le sens du mot "hot".. ou même chaleur..... Et bien oui? pourquoi pas traiter le mal par le mal? Quitte à avoir chaud...

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