Phrase snob s'il en est, le "jetlagisme" ne touche finalement pas que les stars de ciné et autres vedettes internationales. Je suis donc fière de pouvoir dire aujourd'hui que je suis totalement jetlag (de la mort). Mais attention hein? Quand je parle de décalage ici, je ne décrit pas 2 petites heures qui font dire "oh tiens c'est marrant il est 10 heures et j'ai déja un petit creux huhuhu". Nan.
Je parle d'avoir la tête et le sommeil totalement à l'envers, je parle de réveil vers 2h du mat' prête gravir des montagnes, de coups de barre au beau milieu de la visite chez la cousine qui se demande pourquoi vous vous foutez vous même une claque...
C'est bien simple, dans les premiers jours, cela peut-être si violent qu'il n'est pas rare vers 15 heures d'avoir une envie irrépressible de ramper jusqu'au premier arbuste venu et de vouloir y finir sa vie comme un vieux loup.
Bref, la fraîcheur personnifiée...
D'un autre côté, il y a un avantage (parce que finalement je ne suis pas une vieille louve). Mis à part les yeux au milieu du visage, le décalage apporte avec lui une atmosphère de songe pas si désagréable. Une légère drogue qui dirait "larguez tout, ici plus de repère. Le passé ou le prochain retour n'existent plus, le temps s'étire, se retourne. Et le présent compte avant tout. Sous le soleil exactement, de l'autre côté.
Il y a 7 ans
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