13 mai 2010

I had a dream... of an apple

Nostalgie, je crie ton nom. Parfois. Et elle prend ces jours-ci l'image d'une grosse pomme à peine croquée dont la saveur acidulée pétille encore. Pas encore assez, mais suffisamment pour me donner envie de me ruiner en billets d'avions et de pourrir mon empreinte écologique. (Avant que Greenpeace ne vienne me raser la tête, je précise que j'ai l'envie seulement, je suis financièrement assez restreinte pour être écologiquement correcte).

Bref. Il y a un an tout juste, je foulais pour la première fois de ma vie les rues de Manhattan de mes petites converses beige (très mauvaise idée les converses par ailleurs, beige ou autre, quand vous marchez 8 heures par jours, TRES mauvaise!) et touchais ainsi à l'un de mes rêves de gamine. Rêves qui comportent plusieurs horizons....

New-York. Ses rues animées, qui évoquent chacune une scène de film, de série. L'impression d'évoluer dans un Woody Allen,. Les hot-dog dans Central Park, les épaisses fumées blanches qui s'échappent des rues, le jaune des taxi qui souligne votre journée... la pluie.... (j'ai passé 5 jours avec un parapluie vissé à mon poignet, ce qui a sans doute ajouté au charme brumeux de mon séjour)

Et pour ma part, un des plus beaux endroits du monde, le Brooklin Bridge. En fait voilà, si je devais être un pont, je serai celui-ci (la question s'imposait d'elle-même). Avec ses fines lumières blanches qui dessinent sa ligne au crépuscule, toute sa longueur qui relie deux facettes de cette ville folle... je vivrais sur ce pont que je serais une heureuse fille!

Donc voilà, jeudi matin, un billet sans aucune utilité, juste une pensée parce que mon coéquipier de voyage y retourne dans quelques jours, et qu'une partie de moi y sera sans doute à ses trousses. Avec une soif insatiable de découverte... par procuration.


New York city, what a beautiful disease chantait Norah Jones ( peu connue celle ci).
Vivement une rechute.

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